Utilisation des obligations convertibles dans le cadre d'une reprise d'entreprise

Bonjour,

Quelques questions concernant les obligations convertibles svp :

  • on peut y avoir recours pour financer la reprise mais en général comment répartissez vous les financements ? quel pourcentage en crédit vendeur, banque, OC etc ?
  • a quels organismes s’adresse-t-on pour émettre des OC ?
  • d’après ce que j’ai compris, et je compte sur vous pour me corriger, les obligations sont émises, on nous les achete, on finance le rachat grâce à cet argent, puis on rembourse avec intérêts , in fine possible. Si pas de remboursement les obligations peuvent être converties en actions/parts de l’entreprise. Mais que se passe t il si entre temps l’entreprise met la clé sous la porte, ou si la valorisation de l’entreprise baisse à la fin De la période définie ?

Merci de vos éclaircissements,
Et n’hésitez pas à apportez le maximum d’infos à ce sujet

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Bonjour Alain,

Trop peu de temps que j’utilise ce mécanisme (les obligations) pour parler « en général ». En ce qui concerne le crédit-vendeur, j’essaye d’en mettre un maximum, 50% étant un bon chiffre.

Ensuite, la répartition LBO/Obligations, 50/50 me semble aussi un bon chiffre.

J’ai un partenaire qui gère ça pour moi, je donne ses coordonnées au compte-gouttes, car il ne peut traiter qu’un certain nombre d’opérations à la fois. :slight_smile:

Tu as parfaitement compris le fonctionnement. Rien à ajouter sur ce point.

Dans le cas où l’opération s’avère un échec et que la société doit être liquidée, les prêteurs sont des créanciers comme les autres.

Evidemment, je fais tout pour que cela n’arrive pas. Et eux aussi, dans la phase d’audits. Ils ne financent pas n’importe quoi. Tout comme les banques d’ailleurs.

Excellent week-end.
Sebastien

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Top. Merci pour les réponses.
Bien sur le but est de ne pas faire couler le business sinon pas dexit possible.
Bon we

Si le remboursement ne peut pas être fait la société prêteuse peut convertir l’obligation en actions. Mais si le remboursement ne se fait pas, c’est que l’entreprise est en difficulté et les actions ne valent plus rien. C’est pour cel que je pense, que l’intérêt pour le prêteur d’acheter des obligations convertibles dans ce cas-là n’a aucun intérêt, et je ne vois pas très bien un prêteur être intéressé par l’opération.

JJ

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C’est une prise de risque pour le prêteur, qui est rémunérée comme telle… Ils font bien sûr un audit avant l’opération, mais ça ne les garantit pas à 100%.

Il faut aussi penser que ça peut-être une conversion partielle des obligations en actions, pas forcément un échec total. Ce n’est pas forcément ON/OFF.

Pour le coup, aucun problème pour trouver des prêteurs, tout le monde n’arrive pas à être servi lors des émissions… on le comprend quand on voit les rendements des produits bancaires traditionnels… :sweat_smile:

Il y a tellement d’argent qui n’arrive pas à s’investir que les bons projets n’ont pas de souci à se faire financer. J’ai bien dit les bons projets, bien évidemment, un projet bancal ne sera pas financé, les prêteurs ne sont pas vraiment des humanitaires… :rofl:

Mais il faut bien se dire que c’est BEAUCOUP moins risqué que d’investir dans des startups.

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