Bonjour,
Je cherche des conseils ou des avertissements sur la reprise d’une société unipersonnelle. La personne travaille seule, elle propose la marque de son entreprise (à évaluer), le carnet d’adresses, le site web et la documentation servant à réaliser les prestations. Un accompagnement est proposé.
Hormis de bien évaluer ce que vaut la marque et le carnet d’adresses, quels pourraient être selon vous les ecueils à éviter ?
Bon week end.
Bonjour Benoît,
La première question à vous poser, c’est : est-ce que vous envisagez travailler au quotidien, être dans l’opérationnel car vous avez toutes les compétences et connaissance et que tout le travail repose sur vous ?
So oui, d’après mes connaissances, vous pouvez reprendre les parts sociales à votre nom.
En revanche, si vous envisagez uniquement contrôler cette société (en détenant le capital via les parts sociales) sans être dans l’opérationnel au quotidien, cette entreprise n’est pas faite pour vous, sauf si vous connaissez quelqu’un qui pourra tout faire à la place de l’ancien dirigeant.
Par ailleurs, vous parlez d’un société unipersonnelle, donc soit une EURL ou une SASU.
D’après mes connaissance, si vous envisagez reprendre une EURL (forme individuelle de la SARL) ET que vous souhaitez que votre holding en devienne le mandat social, cela n’est pas possible en l’état, car le mandat social d’une SARL est obligatoirement une personne physique (pas une personne morale).
Donc, 2 solutions :
- soit c’est vous, personne physique, qui devenez le nouveau gérant de l’EURL reprise.
- soit il faut demander au dirigeant actuel de modifier la forme juridique de sa société en SASU (ce qui implique un coût au cédant).
Ainsi, lorsque la SASU est formée, vous pouvez reprendre cette société via votre holding. Votre holding pourra donc être le mandat social en tant que président de la SASU reprise.
Si d’autres personnes ont des corrections ou précisions à approter, elles sont les bienvenues,
Bonne poursuite,
Bonjour,
Que la confiance des clients soit dans la personne et non l’entreprise ou la marque.
J’ai vu cela plusieurs fois dont le cas d’une amie « petite commerçante » qui a vendu sa boutique pour devenir salariée dans une enseigne concurrente. Et bien les clients qui ont su où elle travaillait l’ont suivie, sans pour autant les débaucher.
Bonsoir,
Merci pour vos retours toujours instructifs. La cession s’organise dans le cas d’un départ à la retraite, j’imagine néanmoins mettre une clause de non concurrence.
Voyez vous d’autres façons de se protéger ?
Bonne fin de soirée.