Les raisons de l'échec?

Bonjour à tous,

Comme beaucoup j’ai découvert la reprise d’entreprises via une pub de Sébastien sur facebook. Très intéressant évidemment pour que je me retrouve sur ce forum. Alors je me demandais, quelle est la principale source d’échec chez les repreneurs?

Monter un empire partant de zéro semble trop beau pour être vrai et je me dis que si c’est facile, tout le monde le ferait. Mais tous les arguments se tiennent pour un néophyte comme moi.

Du coup je me demande, quelles sont les barrières à l’entrée, et les principales sources d’échecs, les pièges à éviter pour les repreneurs en herbe?

Je veux voir aussi si les difficultés me semblent surmontables. Elles le sont toutes j’en suis sûr mais le calcul énergie/temps dépensé est à prendre en compte pour une vie de famille épanouissante.

Merci par avance pour vos réponses,
Bien à vous,
Boris

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Bonjour Boris et bienvenue !

Attention, je ne dis pas que c’est facile (rien ne l’est dans les affaires), mais que c’est plus facile que de créer à partir de 0. La nuance est fondamentale.

D’autres pourront partager leur expérience mais à mon avis, la principale source d’échec est le manque de rigueur et de constance. Tu remarqueras que ce n’est pas très différent des sources d’échec de n’importe quel autre domaine…

Ensuite, une autre que j’observe est de « tomber amoureux » des entreprises que l’on source. Cela provoque des erreurs d’analyse qui peuvent avoir des conséquences graves.

A mon avis, aucunes barrières insurmontables, mais évidemment, c’est du travail, surtout au début, pour lancer la machine.

Excellente journée.
Sébastien

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Merci beaucoup pour ta réponse.

Effectivement les échecs ont souvent la même nature et ça me rassure que ce soit la même chose dans ce domaine.

A très bientôt sur le forum ou via un live,

Excellente journée également,

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Boris tes questions sont pertinentes je crois vraiment qu’il faut oser se poser ce genre de questions sans en faire un dogme car toutes expériences même négative doit devenir un enseignement. C’est ainsi que je vis depuis des années, j’ai commencé tellement de choses pour arriver à vivre comme un rentier d’un empire que je cherche à construire. Mais voilà, je suis un peu comme Thomas Edison qui a écrit: « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas. »
J’en suis là aujourd’hui ! C’est vrai que je ne suis pas riche puisqu’au chômage sans indemnité car ancien chef d’entreprise, de plusieurs sociétés comme indépendant, comme gérant d’une SARL, directeur d’une Franchise, bref il ne reste rien de tout cela ! Aujourd’hui j’ai compris les raisons de mes échecs jusque là : J’ai fonctionné sous l’ancienne forme de l’entreprenariat où il faut se battre à chaque seconde seul contre une institution que l’on appelle l’URSSAF ou SSI ou le FISC.
L’anecdote de mon histoire c’est d’avoir du liquidé mes activités pour une dette qui n’existait pas mais que je devais d’abord régler celle-ci pour ne pas être obligé de liquider, (exigence du tribunal qui m’assurait que je serai remboursé mais sans me donner de délai dans celui-ci) Résultat ne pouvant pas régler ma dette de 35 000 €, le président du tribunal à procéder pour une dette réelle que de 98 €.
Alors désormais, j’ai décidé de ne plus prendre de risque personnellement, pour ne pas perdre tout l’investissement initial. Comme la solution de Sébastien nous permettra de nous développer sans caution personnelle alors là je dis OUI trois fois OUI.
Alors merci Boris, pour tes questions.
Bonne route BORIS.
Bernard
Maintenant je décide de prendre la situation à contre-pieds pour saisir des opportunités telle que ce que propose Sébastien.

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Voici une liste non exhaustive et non ordonnée de raisons qui peuvent être des causes d’échecs dans l’entrepreneuriat :

  • Être exogène au métier et ne pas pouvoir se former rapidement sur les fondamentaux du secteur de l’entreprise
  • S’associer systématiquement au croyant qu’à plusieurs ça sera plus facile
  • Mauvaise ou absence d’étude de marché (clientèle, concurrence, etc.)
  • N’utiliser que les bilans pour étudier l’entreprise : les bilans regardent dans le rétroviseur et ne présagent rien du futur, d’autant que la comptabilité française est fiscale et non économique
  • Mauvaise gestion du personnel : Il faut vite se séparer des éléments toxiques pour l’entreprise même si cela a un coût
  • Manque de sachants dans vos conseils (expert-comptable, juriste fiscaliste, avocat d’affaires…)
  • Avoir idéalisé l’humain et les salariés qui ne sont pas du tout dans le même trip et qui oublie très vite
  • Avoir surévalué son Business Plan, surtout s’il y a un prêt bancaire dans le montage.
  • Faire travailler de la famille dans l’entreprise
  • Ne pas connaître son BFR de manière à avoir la trésorerie nécessaire
  • Oublier de faire de la prospection et vivre essentiellement sur le parc client existant : il y a une érosion naturelle du parc client et il faut donc penser au renouvellement de ce dernier avant qu’il ne soit trop tard
  • Dépendre essentiellement d’un ou deux clients pour faire le CA de l’entreprise
  • Toujours croire que ça va passer et ne pas savoir arrêter à temps : liquider ou vendre est aussi un acte de gestion
  • Piloter correctement l’équipe commerciale qui est souvent constituée de doux rêveurs qui passent leur temps à vous dire que ça va tomber
  • Ne pas prendre de recul sur l’activité pour ceux qui ont le nez dans le guidon, surtout dans les périodes compliquées
  • Ne pas faire de R&D pour les sociétés pour lesquelles ça serait nécessaire
  • Croire que l’entreprise c’est son bébé ! Une entreprise est un outil, ni plus ni moins, et il faut bannir, autant que faire se peut, l’émotionnel qui pollue la réflexion et obscurcit la vision.
  • Surveiller le marché et voir le plus loin possible les perspectives de CA et développement : Anticipation
  • S’enflammer sur les avantages en nature (voiture de fonction, smartphones, restaurants…) si l’activité n’est pas en face
  • Ne pas faire en sorte que personne ne soit indispensable
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