bonjour,
on parle beaucoup de crédit vendeur, earnout, lbo, mais y a t-il d’autre moyen de financer une entreprise?
Je ne demande pas forcément une explication détaillé mais au moins des noms ou appellations après moi je chercherais de mon coté.
merci d’avance
Bonjour Sam,
Si l’entreprise dispose de réserves distribuables et d’une trésorerie excédentaire, tu peux également financer ta reprise en tout ou partie avec la trésorerie de la cible.
Concrètement, sitôt les actes de cession signés, l’avocat procède à un versement exceptionnel de dividendes au profit de la holding de reprise.
Ensuite la holding n’a plus qu’à payer le vendeur.
Désolé, mais je ne crois pas du tout à ce principe pour plusieurs raisons.
1°) Cela suppose un rachat des titres et non du fonds, ce qui suivant le type d’activité peut-être bien plus compliqué (garantie de passif et d’actif)
2°) Si il y a de la trésorerie dans l’activité, elle n’est pas gratuite et viendra de facto augmenter le prix de l’acquisition, le vendeur ne va pas vous donner gratuitement cette trésorerie
Il est possible de faire un prêt d’honneur à 0% auprès de la CCI ou de la chambre de métiers, qui viendra abonder dans ton apport personnel. Mais il est conditionné ensuite à l’obtention d’un prêt bancaire.
Le prêt d’honneur vient augmenter l’effet levier de l’emprunt bancaire puisqu’il vient s’ajouter à ton apport personnel.
Sauf qu’il ne faut mettre aucun apport personnel c’est l’objectif de tous le monde car qui dit apport personnel dit problème si une de tes entreprise ce casse la goule.
Quel est l’objectif n°1 : Reprendre une société pour développer cette dernière et gagner sa vie avec.
La formation vend ça pour donner à tout le monde la possibilité de de projeter mais c’est à mon sens un biais même si c’est une possibilité qui existe, mais il ne faut pas se tromper d’objectif.
La finalité n’est pas de reprendre des boîtes en mettant 0 euros dans l’histoire car en faisant cela, on passe à côté de très nombreuses opportunités et de très beaux projets.
Donc si le projet est viable et qu’il permet d’être développé et de se payer dessus alors où est le problème de mettre des sous dedans puisqu’ils pourront être ressortis pratiquement dans la foulée (ou dans l’année pour ce qui a été de mon cas)
En plus tant que la société va bien, il est même possible de rémunérer son compte courant d’associé au taux légal qui est bien supérieur à ce que la banque propose.
Bref, tout ça pour dire qu’il faut faire un étude de marché archi complète et ne pas se focaliser sur le fait de surtout ne pas mettre d’argent dans une société.
Avis bien entendu personnel qui n’engage que moi.
Il est vrais que je n’avais pas envisagé les choses comme sa pour moi je me suis dit bon apport personnel sais chaud mais il vrai que dans une affaire seine qui fonctionne bien un apport personnel n’est pas très grave mais je croyais que en thermes de problématique si jamais un jours cette entreprise seine devais s’écrouler et bien le faite d’avoir fais un apport personnel vas automatiquement répercuté tous sais problème sur nous nan? cela veux dire que si y’a un souci sais nous qui payons après nan? il me semble que sais pour sa que @Sebastien épète sans cesse qu’il faut évité l’apport personnel enfin pour moi c’est ce ques j’ai compris.
C’est mieux de pouvoir éviter mais il ne faut pas en faire une finalité comme je disais.
Mon projet n’aurait pas été possible sans financement bancaire car beaucoup trop cher.
C’est plus la caution personnelle à laquelle il faut faire attention ou la durée durant laquelle la banque ou la BPI (qui garantie le prêt bancaire) pourrait demander de laisser les fonds dans la société.
Dans ce cas précis, on est sur une reprise classique et ça ne correspond pas à ce que @Sebastien a voulu transmettre dans la formation que nous suivons tous.
Pourquoi y aurait-il des deals qui ne pourraient pas être autofinancés par la dite entreprise à reprendre ?
Si ce n’est un désaccord avec le cédant du coup ?
tout simplement certaines qui n’ont pas le cash pour faire remonter à la holding et financer le paiement de cédant. Il faut une trésorerie supérieure au BFR, sinon tu ne peux pas utiliser cette particularité.
Ok oui en effet ça parait logique. Il y a des subtilités a prendre en compte.
@Cash je serais curieux de savoir comment réagissent les cédant à cela car cela revient un peu à les payer avec « leur » argent, qu’ils auraient pu prendre eux aussi en dividende
au plaisir de te lire
Bonjour,
mais s’ils l’avaient pris en dividende cela aurait réduit d’autant la valeur de l’entreprise.
Mais je pense qu’ils seraient moins taxés au niveau vente que dividende.
A confirmé par un spécialiste.
Jean Marc
Les abattements sur le montant de la vente sont effectivement beaucoup plus intéressants pour le cédant que la fiscalité sur les dividendes (flat taxe de 30%, ou abattement de 40% avec imposition IR). Si le cédant sort l’argent avant la vente sous forme de divididendes, la trésorerie de la société sera moins importante et surtout comme tu le fais remarquer, la valeur de la société sera moindre. L’idéal est de trouver le juste milieu entre prix de vente raisonable et trésorerie suffisante pour réaliser l’opération
Bonjour à tous,
Concernant la distribution ou non des dividenes avant une vente, j’avais un peu détaillé il y a quelques semaines/mois sur un autre post, je vous copie/colle ma réponse de l’époque si cela peut vous éclairer :
" Bonjour,
De mon point de vue et selon la situation du vendeur, il peut être plus intéressant pour lui de laisser la trésorerie s’accumuler (sur les 2/3 années qui précèdent la reprise) et cela pour 2 raisons distinctes :
1. Attractivité : comme évoqué ci-dessus. Même si une entreprise qui verse des dividendes régulièrement sans dégrader sa trésorerie envoie un message fort sur sa bonne santé financière.
2. Fiscalité : le cédant peut bénéficier de différents abattements lors de son imposition sur la somme encaissée lors de la vente de la société.
En effet, lors d’un départ en retraite, un abattement de 500 000 € sera effectué sur la base imposable.
De plus, il existe également des abattements pour durée de détention des titres.
Voilà, tout ceci s’étudie évidemment au cas par cas, mais si la cession est prévue suffisamment à l’avance (comme pour un départ en retraite), ne pas se verser de dividendes peut être fiscalement plus avantageux sur le long terme."