Faire accepter le crédit vendeur et earn out compliqué face à la crise sanitaire et récession économique

Bonjour à tous,
Je lance un sujet concernant la question du crédit vendeur et de l earn out
Pensez vous que la crise humanitaire et sanitaire va anéantir toutes acceptations des vendeurs à céder leur entreprises par échéancier de crédit vendeur et earn out?
Étant donné que le future économique est incertain pour la profitabilite des entreprises et sa valorisation future du faite d une récession économique qui va perdurer pour longtemps
Le danger pour les entreprises serait de céder en crédit vendeur ou earn out sans pouvoir se projeter et craindre de ne pas être payé par ces deux modes de financement, paiement à risques pour elles

Anthony

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Hello Anthony,

Je pense tout le contraire. On aura encore plus de chefs d’entreprises que ça titillait qui vont se lancer dans la cession, et beaucoup de repreneurs potentiels qui vont y réfléchir à 2 fois avant de se lancer…

Donc si nous étions dans un marché d’acheteurs pour les 15/20 prochaines années, pour les 3/5 qui viennent, je mise sur un marché qui nous sera encore plus favorable. Nous aurons encore plus de latitude pour faire accepter des parts importantes de crédit-vendeur.

En ce qui concerne l’earnout, dans les deals qui suivront le déconfinement et pour au moins 1 an, il sera systématique, car aucune analyse d’impact de la crise - aussi poussée soit-elle - ne sera 100% précise.

Donc en ce qui me concerne, très optimiste pour les mois et années qui viennent, encore plus que je ne l’étais avant cette crise, c’est dire. :smiley:

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Ah super nouvelle dans ce cas là, merci pour ce développement
Ça promet de bon deals
Par rapport à la crise des suprimes de 2008 ça semble plus sévère mais donc à notre aventage
Bien on va voire ce que ça donne oui
Anthony

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Tu as raison, je pense que ce sera pire car c’est une crise plus économique et moins financière. Donc plus d’opportunités encore.

Nous étions en France à 30.000 entreprises par an qui ferment faute de repreneur, j’imagine bien unn doublement sur les 2/3 ans qui viennent, voire plus longtemps. Sans parler des 58.000 dépôts de bilan (projection COFACE) prévus en 2020. Là aussi, de belles opportunités.

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Les perspectives économiques des entreprises vont se retrouver complètement bouleversées.
Donc refiler la patte chaude en échange d’un gros chèque, clairement ce ne sera plus possible.
Le risque devra être partagé, le CV et l’earn-out se justifieront.

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Je suis de l’avis de @Sebastien cette crise va mettre en exergue toutes les fautes de gestion de boites qui « survivaient » déjà plus ou moins depuis la précédente crise et qui comme les gouvernements ont mis des « pansements sur des hémorragies » structurelles…
Le plus délicat pour les repreneurs sera d’être extrêmement vigilants sur les dettes, passifs, aides d’états demandées ou non, etc…
Mais nul doute que ça va être intéressant! Je pense aussi que pour ceux avec des objectifs de reprise l’offre va exploser et les bons deals aussi! Une opportunité monstre de monter des groupes (auto-suffisants, complémentaires, retour de marchés délocalisés) en repensant tout depuis la base! Va falloir actualiser et simplifier beaucoup de choses, appliquer le « Lean management » et profiter de la relocalisation d’un grand nombre d’industries!

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Selon le baromètre Coface du 6/4/20, les faillites d’entreprises devraient bondir de 25% dans le monde (+15% en France), même si l’activité économique redémarrait graduellement dès le 3ème trimestre et sans une 2ème vague épidémique au second semestre… Donc dans le meilleur des cas.
Alors oui, il y aura à coup sûr des opportunités. Mais il faut prendre en compte tous les paramètres connus, mais aussi anticiper les inconnus. Alors prudence.
En effet, les pics de défaillance pourraient survenir lors du démarrage de l’activité et pas au coeur de la crise. C’est quelques semaines après le déconfinement que les plus fragiles vont mourir. Les patrons ne pourront pas se redresser et iront déposer le bilan avant qu’il ne soit trop tard (les TC seront très vite débordés).
Il y aura aussi des dépôts de bilan d’opportunités…
Cette dernière analyse n’est pas de moi, mais de Charles Sannat, journaliste économique indépendant.
Mais restons confiants, tout n’est pas perdu !

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C’est évident le nombre de paramètres internes/externes vont être nombreux, un ou quelques défis de plus :sweat_smile:
Les TC vont avoir du boulot c’est sûr!!!
Mais nous aussi…
Je pense que certains vont tenter de vendre avant la gamelle et d’autres vont tenter le tout pour le tout… le nombre d’emplois et de desastres sociaux va s’en ressentir, raison de plus pour nous tous ici de repenser les stratégies et le mode opératoire!
Il va falloir essayer de sauver ce qui peut l’être, certains vont trouver l’occasion de mettre à profit théories et nouvelles façons de procéder.

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compte tenu du manque d’expérience face à cette crise, tous les acteurs économiques vont se mettre en attente de voir et c’est tout ce qu’on peut faire de mieux pour l’instant.

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D’autant plus que c’est cette attente de voir, qui va rendre la reprise et la confiance difficile une fois la crise sanitaire passée.

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À quel moment du deal proposer un de ces modes de payement au cédant?

Tout à fait d’accord avec toi notamment sur l’opportunité de monter des groupes :slight_smile:

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